Mes secteurs pêche
Le Cantal, vous connaissez ? peut être pas.
Pas d’industrie, pas de grands centres urbains, plus de vaches que d’habitants, une pluviométrie importante (je ne devrai pas le dire !), le chateau de la France, comme le baptise certains.
Bref, le terrain de jeu idéal pour pratiquer votre sport favori.
J’ habite au sud est du Cantal, à 20 km au sud de Saint Flour, au lieu dît Grandval, directement sur la vallée de la Truyère.
A proximité immédiate nous avons plus de 2500 hectares de lacs de retenue (Sarrans,Garabit-Grandval, etc…), connus et reconnus comme des spots majeurs de la pêche des carnassiers en France.
Situé à la limite de trois départements Cantal, Lozère, Aveyron, les affluents de cette fameuse Truyère, forme un réseau hydrographique de première catégorie piscicole très intéressant, au nord tous les affluents Cantaliens descendant du fameux Plomb du Cantal, au sud, les affluents Lozériens, Cantaliens et Aveyronnais venant de l’emblématique plateau de l’Aubrac.
Destinations pêche de première catégorie
Pêche de la truite aux appâts naturels
Sur la rivière la Truyère, ses affluents Cantaliens et Aveyronnais. Descendant du Plomb du Cantal et de l’Aubrac, ces rivières et ruisseaux constituent un magnifique réseau hydrographique. Des gorges les plus pittoresques aux méandres des ruisseaux du plateau de l’Aubrac, tous les cas de figure y sont représentés.
Je tiens à votre disposition plus d’une trentaine de parcours différents triés sur le volet, ils représentent le top pour la pêche à la truite sauvage. Du ruisseau bordé de pâturages et de branches basses jusqu’au torrent difficile à pêcher, tant par le franchissement que par la technicité de la pêche, je vous propose tout un panel.
Pour la pêche en grande rivière, elle peut se pratiquer sur 2 rivières mythiques : la Truyère et le Bès.
Ces parcours sont particulièrement intéressants en tout début de saison, contrairement à la majorité des autres rivières, les eaux sont plus « chaudes », pas d’eau de neige, débit intéressant pour la pratique de cette pêche.
Destinations pêche de seconde catégorie
A noter que depuis plusieurs années dans le Cantal, et depuis 2018 dans l’Aveyron, la pêche aux leurres (tous les leurres) est autorisée toute l’année. Seules les espèces ferment durant des périodes limitées, des zones de frayère sont protégées, bref les autorités de la pêche font confiance aux pêcheurs.
Lac de Garabit-Grandval « Joyaux de l’Auvergne »
Surface 1100 ha, longueur 26 km, profondeur maximum 79 mètres, altitude 742 mètres, 2ème catégorie piscicole. Premier réservoir sur le bassin de la Truyère à 20 km au nord de Saint Flour, cette majestueuse retenue de 1100 ha, ponctuée de chef d’oeuvre moyenâgeux comme le chateau d’Alleuze (XIII siècle) et moderne comme le fameux viaduc ferroviaire de Garabit, vous permettra au travers des grandes vallées s’éclatant en étoile, de remonter sur l’Aubrac via la vallée du Bes, de prospecter en direction de la Planèze et de Saint Flour sur le bras du l’Ander, et également de pêcher jusqu’aux portes de la Lozère en remontant la tête du lac après être passé sous le célèbre viaduc construit par Gustave EIFFEL. La beauté du sîte ainsi que sa très forte population en carnassiers (brochet, sandre, perche) en font une des destinations pêche la plus prisée de l’hexagone (choisi de nombreuses fois pour la coupe de France des carnassiers et le challenge Henry HERMET)
Lac de Sarrans « Paradis des percidés »
Surface 1000 ha, longueur 38 km, profondeur maximum 100 mètres, altitude 648 mètres, 2ème catégorie piscicole. Situé sur la vallée de la Truyère, à cheval sur les département du Cantal et de l’Aveyron, ce grand lac de retenue en profil de vallées immergées, fut construit en 1934, premier d’une série de cinq ouvrages. Contrairement aux constructions qui ont suivi, il fut mis en eau tel quel. Tout est intact, villages engloutis, fermes isolées, ponts, routes et forêts immergées.
Depuis la dernière vidange, les populations piscicoles reprennent leur densité antérieure, en commençant par le brochet puis depuis 2017 le sandre refait son apparition avec la prise de sujets intéressants de manière non anecdotique. Comme lors de toute vidange de grands lacs, après une période d’adaptation, les espèces nobles de carnassiers vont exploser, à suivre de très prêt….
Lac de Lanau
Surface 113 ha longueur 11 km profondeur maxi 24 m
Ce lac tampon situé entre les deux « monstres » que sont Garabit et Sarrans possède une bonne population de brochet, de perches et de grosses truites arc en ciel. Subissant le turbinage de Garabit il reste délicat pour la pêche, à noter également qu’un arrêté préfectoral limite la puissance des moteurs à 15 cv.
Lac de Maury
Forte représentation en brochets et perches.
Sur demande
Lac de Golinhac
Surface 57 ha, profondeur maximum 30 mètres, altitude 311 mètres, 2ème catégorie piscicole. Cette petite retenue, toute en longueur, reprend exactement le cheminement du Lot dans les gorges.
Ce plan d’eau est bien peuplé en poissons et carnassiers dont une forte proportion de sandres.
Pour accéder aux fonds les plus importants de cette retnue le bateau est indispensable tant les berges y sont abruptes.
Lac de Couesque
Il est particulièrement réputé pour ses grosses perches (plus d’1.5 kg) et sa forte population en brochets.
Son marnage important le rend délicat à pêcher.
Lac de Castenou-Lassouts
Surface 218 ha, profondeur maximum 50 mètres, altitude 414 mètres, 2ème catégorie piscicole. Appelé également lac de Saint Geniest, première retenue sur le Lot, c’est une destination mythique pour la pêche des carnassiers et de la carpe.